Le groupe Renault a présenté ce jeudi 7 novembre un plan de transformation visant à réduire les coûts industriels de 30 % par véhicule dans le cas des voitures à combustion et de 50 % pour les véhicules électriques.
La marque française a précisé dans un communiqué que cette « transformation profonde du système industriel » sera possible principalement grâce à la numérisation, à la mise en œuvre du métavers et à l’intelligence artificielle.
Toutes ces technologies seront au service des employés de l’entreprise pour faciliter leur travail, qui sera plus productif, a indiqué la société.
Renault, qui n’a pas divulgué de chiffres concernant les investissements nécessaires, a assuré que cette augmentation attendue de la productivité dans ses usines ne se traduira pas par une réduction des effectifs.
« Cette transformation de l’industrie vise à rendre notre système plus agile, plus vertueux, plus compétitif, ce qui nous permettra également de répondre plus rapidement à ce que nos clients attendent, » a souligné Thierry Charvet, responsable industriel de Renault.
« Il s’agit de tirer parti de nos forces, de faire ce que nous faisons bien beaucoup plus rapidement, et ensemble d’amener le système industriel à son excellence maximale, en le réinventant, » a renforcé Thierry Charvet.
De cette manière, l’entreprise garantit que le niveau de fiabilité de ses véhicules a été multiplié par trois et est « aux niveaux les plus élevés, » que ses usines sont en tête des classements du rapport indépendant Harbor, et qu’elle figure parmi les trois meilleurs fabricants mondiaux en matière d’efficacité énergétique et d’émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Après avoir été le premier constructeur automobile à être équipé du métavers industriel, elle entend maintenant étendre son application avec une plus grande numérisation pour développer des « procédures innovantes » qui permettent de réduire le temps de fabrication à neuf heures pour le futur modèle électrique Renault 5.
Ce environnement de métavers industriel, avec 12 000 dispositifs connectés dans ses usines à travers le monde, permet la collecte de deux millions de données par minute et, ainsi, produit plus rapidement et, en ce sens, à des coûts inférieurs.
L’entreprise estime des économies d’environ 270 millions d’euros pour cette année grâce au métavers. Avec cet écosystème industriel, Renault s’attend à réaliser une réduction de 60 % des délais de livraison des véhicules, tout en réduisant de moitié l’empreinte carbone dans la fabrication de ses véhicules.