Max Verstappen, un nom désormais synonyme de domination en Formule 1, a fait un voyage dans le passé en se remémorant la sensation exaltante—et légèrement terrifiante—de sa première expérience au volant d’une F1. Le Néerlandais, désormais triple champion du monde, est une force dans le sport depuis ses débuts en 2014, mais même lui admet que son premier contact avec la machine F1 était écrasant.
Lors d’une interview franche pendant la pause actuelle de la saison F1 2024, Verstappen a partagé l’expérience viscérale de sa première séance d’essai en F1 au Grand Prix du Japon 2014.
“Quand tu remontes dans la voiture de F1, tu sais que ça va être rapide, l’accélération et tout. Tu es en quelque sorte préparé à ça. Mais je me souviens, bien sûr, de la toute première fois où je suis monté dans une voiture de F1, c’était presque comme si je ne pouvais pas suivre la vitesse,” a révélé Verstappen. “C’est non-stop dans une voiture de F1 au début, et puis ton corps s’y habitue de plus en plus. Mais au début, c’était un vrai choc.”
C’est un sentiment qui résonne profondément avec les fans de F1—malgré le comportement posé de Verstappen sur la piste aujourd’hui, même les plus grands pilotes rencontrent une courbe d’apprentissage. Au fil du temps, il s’est adapté à cette incroyable vitesse, devenant finalement l’un des meilleurs pilotes que le sport ait jamais connus.
Mais alors que Verstappen se remémorait ses débuts en Formule 1, son nom a récemment été associé à la controverse plutôt qu’à ses exploits sur la piste. La maintenant célèbre « saga des jurons de Singapour » continue de faire les gros titres, suscitant des débats au sein de la communauté F1.
Le problème vient de l’utilisation de langage explicite par Verstappen lors du Grand Prix de Singapour, où il a lâché le mot en F par frustration face à la performance de sa voiture. Bien que ses mots n’étaient dirigés contre personne en particulier, l’incident a attiré l’attention de l’organe dirigeant de la F1, la FIA, menant à une conversation plus large sur le comportement des pilotes.
L’ancien directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a commenté la controverse, critiquant la gestion de la situation par la FIA : « Max n’a insulté personne. Il a utilisé le mot en F à propos de sa voiture. Donc personne ne s’est senti offensé, à mon avis. La meilleure façon [de gérer cela] aurait été de ne pas en faire toute une histoire. S’asseoir avec les pilotes, ils ont une réunion chaque week-end, et dire : Hé, les gars, pouvez-vous vous calmer un peu ? »
Alors que le feuilleton des jurons perdure, beaucoup appellent la FIA à passer à autre chose après l’incident, surtout avec la saison 2024 entrant dans sa dernière ligne droite. Avec six courses restantes, Verstappen fait face à un défi légitime de la part de Lando Norris de McLaren, qui n’est qu’à 52 points derrière au classement. La dernière chose dont Verstappen a besoin est d’être distrait par une controverse qui pourrait éclipser sa lutte pour le championnat.
Alors que Verstappen continue de se battre pour un autre titre, une chose est claire : il a parcouru un long chemin depuis ses 17 ans, submergé par la vitesse pure d’une voiture de F1. Maintenant, il se concentre sur le maintien de sa domination—et sur l’évitement de toute distraction inutile supplémentaire.
