Avec un peu plus de trois semaines avant le jour des élections, Donald Trump a pris de l’avance sur Kamala Harris dans les marchés des paris et a resserré sa position dans des États clés. Alimenté par des sondages du week-end qui révèlent un écart réduit dans l’avance de Harris, Trump détient désormais un avantage de 10 points dans la moyenne des paris de Real Clear Politics. Sur des sites de prévision comme Kalshi, Trump a 54 % de chances de gagner, contre 46 % pour Harris—un changement frappant depuis que Joe Biden s’est retiré de la course.
L’analyste de données de CNN, Harry Enten, a souligné un avantage significatif pour le GOP : pour la première fois depuis les années 1980, il y a plus de républicains enregistrés que de démocrates à l’échelle nationale, un facteur qui pourrait s’avérer décisif dans des États clés. Un sondage en Pennsylvanie de DailyMail.com montre la course à égalité à 47 % chacun, et les sondages d’ABC, CBS et NBC confirment que l’avance autrefois écrasante de Harris a diminué ces dernières semaines.
Pendant ce temps, Harris fait face à une nouvelle controverse, alors que des rapports l’accusent d’avoir plagié des portions de son livre de 2009, Smart on Crime. Les allégations, mises en lumière par l’enquêteur en plagiat Stefan Weber, affirment que Harris a repris des passages de Wikipedia et de diverses sources d’actualités sans attribution, intensifiant le contrôle alors que le ticket Harris-Walz s’efforce de convaincre les électeurs indécis.
Alors que Harris lutte contre ces défis croissants, Trump se prépare pour un grand rassemblement au Madison Square Garden le 27 octobre, amplifiant sa présence médiatique dans une poussée peu conventionnelle dans un État démocrate. L’accent mis par sa campagne sur des événements de haut niveau dans de grands marchés médiatiques reflète une stratégie visant à dominer la couverture médiatique nationale alors que la course entre dans sa dernière ligne droite.
Avec des sondages montrant une course très serrée, les démocrates appellent à la patience face aux changements, mais l’ancien conseiller d’Obama, David Plouffe, note que la course est restée serrée depuis septembre.